dimanche 3 décembre 2017

La réfection de certains endroits de la RN 3 revêt un caractère urgent

Certains endroits de la RN 3 (route nationale N° 3 Bujumbura-Rumonge) se trouvent actuellement dans un état qui laisse à désirer, créant ainsi des mauvaises conditions de transport des biens et des personnes (photo). La réfection de cette route revêt un caractère urgent, selon certains usagers de cette route contactés sur place jeudi. Les endroits de cette route qui sont en très mauvais état et qui méritent d’être réfectionnés dans l’immédiat sont situés entre la rivière Dama au chef-lieu de la zone Kizuka (Rumonge) et les localités de Ngonya-Shanga dans la zone Minago (Rumonge) et de Kijejete- Nyaruhongoka (commune Muhuta).

En effet, disent les usagers, les conditions de transport sur cette route se sont surtout détériorées depuis mardi le 29 novembre au niveau de la localité de Gasange dans la zone Gitaza de la commune Muhuta, à la suite d’un éboulement de terrain. Cette partie de la route reliant Bujumbura et les provinces du sud du Burundi et la République unie de Tanzanie est devenue presque impraticable. 

Des fois, les chauffeurs de véhicules doivent se faire pousser par de jeunes garçons de cette localité pour traverser cet endroit, moyennant payement d’une somme variant entre 2000 et 3000 FBu.

Sous le couvert de l’anonymat, un chauffeur de véhicule de transport en commun de Rumonge a indiqué à l’ABP que ses collègues se retrouvent aussi dans l’obligation de donner entre 500 et 1000 FBu par véhicule à ces jeunes garçons qui, à longueur des journées, ont pris l’initiative de dégager la boue ayant envahi cette partie de la route. Pour éviter ces dépenses imprévues, ils sollicitent l’intervention de la direction générale de l’office nationale des routes pour que cette partie de la route soit remise en bon état, surtout que ce travail nécessite des engins appropriés.

Les conséquences de ce mauvais état de la route Bujumbura-Rumonge sont nombreuses, racontent les conducteurs des véhicules qui empruntent cet axe, évoquant entre autres l’usure prématurée des pièces de leurs véhicules, une forte consommation de carburant et une perte de temps pendant le voyage. A titre d’exemple, a fait remarquer un chauffeur de bus de transport en commun, à l’époque où cette route était encore en bon état, 45 minutes suffisaient pour le trajet Bujumbura- Rumonge avec un véhicule en bonne état. Actuellement, il faut plus d’1 h 30 pour faire le même trajet.


BUJUMBURA, 2 déc (ABP)

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